Archives de l’Institut Pasteur de Tunis (2011) — Vol.88 (1-4) — https://doi.org/04pwyer06 — voir sur pist.tn
To investigate the relationship between the soluble HLA-G (sHLA-G) and the appearance of acute renal rejection (AR) episodes we have quantify in this study the level of sHLA-G by enzyme-linked immunosorbent assay in 42 kidney transplant patients classified in two groups: G1: 17 patients with acute rejection (AR+) and G2: 25 patients without AR (AR-). To establish our normal sHLA-G ranges, serum samples from 18 healthy controls were tested. Pre-transplantation sHLA-G levels were significantly increased in patients (mean ± standard error of the mean, 60.48 ± 12.18 Units/ml) than healthy subjects (19.11 ± 4.9 Units/ml) (p=0.001). Although the difference was not statistically significant, G1 patients (AR+) revealed lower levels of sHLA-G (mean ± standard error of the mean, 31.25 ± 6.71 Units/ml) compared to G2 patients (AR-) (53.43 ± 17.21 Units/ml). Nevertheless, the course of total sHLA-G levels was nearly identical in patients with and without rejection. Nonparametric analysis revea-led that pre-transplantation levels of sHLA-G 18.00 Units/ ml (sensitivity: 87.8% and specificity of 72.2%) were not related to rejection. Also, multivariate analysis regarding anti-HLA antibody status, recipient age and gender showed that sHLA-G could not be an independent risk factor for renal graft rejection. However, a higher sera levels of sHLA-G seemed to contribute to better kidney allograft survival rate after 10 years of follow-up (significance tendency: p=0.091) as shown by the survival analysis. Because of the small number of subjects studied, these results must be treated with caution. A much larger cohort of kidney transplant patients according to acute rejection would seem necessary to confirm these findings.
Keywords: sHLA-G, allograft rejection, kidney transplantation
Résumé :Le but de cette étude était d’analyser la relation entre le dosage quantitatif, par une technique ELISA, d’HLA-G soluble (HLA-Gs) et l’apparition d’épisodes de rejet aigu chez 42 transplantés rénaux Tunisiens subdivisés en deux groupes: G1: 17 patients avec rejet aigu (RA+) et G2: 25 receveurs sans rejet aigu (RA-). Afin d’établir la valeur moyenne des taux sériques normaux d’HLA-Gs, les sérums de 18 sujets sains non apparentés ont été dosés. En prétransplantation, le taux d’HLA-Gs était significativement plus élevé chez les patients (moyenne ± trois déviations standards, 60.48 ± 12.18 Units/ml) que celui chez les sujets normaux (19.11 ± 4.9 Units/ml) (p=0,001). Une baisse, bien que non statistiquement significative, du taux d’HLA-Gs (31,25 ± 6,71 Unités/ml) était observée chez patients avec rejet aigu (G1) comparativement à celui chez les transplantés rénaux sans rejet (G2) (53,43 ± 17,21 Unités/ml). Néanmoins les courbes de la cinétique du dosage d’HLA-Gs étaient presque similaires chez les patients avec ou sans rejet aigu. L’analyse non-paramétrique révélait, qu’en pré-transplantation, le taux d’HLA-Gs [(18,00Unités/ml); (87,8% de sensibilité et 72,2% de spécificité)] n’était pas associé à la survenue d’épisodes de rejet. De même, l’analyse multivariée ajustée au statut anticorps anti-HLA, à l’âge et au sexe, montrait que le taux d’HLA-Gs ne pourrait être un facteur de risque indépendant du rejet d’allogreffe rénale. Cependant, la survie de l’allogreffe rénale à 10 ans semblerait meilleure chez les patients avec un taux sérique élevé d’HLA-Gs (p=0,091). Une plus large cohort de transplantés rénaux serait nécessaire pour confirmer ces résultats préliminaires.