Archives de l’Institut Pasteur de Tunis (2013) — Vol.90 (1-4) — https://doi.org/04pwyer06 — voir sur pist.tn
In this work, survival tests are conducted in oligotrophic seawater using pathogenic bacterial strains: Escherichia coli entéroagrégative, Salmonella Typhimurium and Vibrio parahaemolyticus. After 26 days of incubation in seawater, the three bacterial strains are exposed to sunlight for nine hours. Bacterial cells of the three strains, recovered at the end of the experiment by centrifugation were tested for their sensitivity to antibiotics and their enzymatic and metabolic profile (API 20E and 20NE). The results showed a decline in the culturability of ascending chronological order: first enteroag- gregative Escherichia coli (T90 = 7 days), followed by Salmonella Typhimurium (T90 = 12 days) and finally Vibrio parahaemolyticus (T90 = 43 days). Vibrio parahaemolyticus strain showed better survival under seawater conditions before and after exposure to sunlight com- pared to other strains tested. On the other hand, the most reduced survival time is observed for Escherichia coli, which then becomes inadequate to predict halophilic pathogenic bacteria. Also, we noted that the solar radiation in this study would be the most important factor affecting the survival of three bacterial strains incubated in oligotrophic seawater. Changes of the enzymatic and metabolic profile are more pronounced in Escherichia coli and Salmonella, which reflect a form of resistance and a response to the passage in a hostile environment. However, the rate of antibiotic susceptibility is more apparent in Vibrio (100%) compared to the wild type Escherichia coli (60%) although the latter has completely lost its power to cultivate. This result underlines the relationship between the antibiotics resistance power of VNC cells and the history of the bacterial strain.
Keywords: Escherichia coli, Salmonella typhimurium, Vibrio parahaemolyticus, survival, seawater, sunlight
Résumé :Dans ce travail, des tests de survie en eau de mer oligotrophe sont élaborés prenant comme modèle bactériologique les souches pathogènes : Escherichia coli entéroagrégative, Salmonella Typhimurium et Vibrio parahaemolyticus. Après 26 jours d’incuba- tion en eau de mer, les trois souches bactériennes sont exposées au rayonnement solaire pendant neuf heures. Les cellules bactériennes des trois souches, récupérées à la fin de l’expérience par centrifugation sont testées pour leur sensibilité aux antibiotiques ainsi que leur profil enzymatique et métaboliques (Api 20E et 20NE). Les résultats ont montré un déclin de la cultivabilité d’ordre chronologique croissant : d’abord Escherichia coli entéroagrégative (T90 = 7 jours), suivi par Salmonella Typhimurium (T90 = 12 jours) et en dernier lieu Vibrio parahaemolyticus (T90 = 43 jours). La souche Vibrio parahaemolyticus a montré une meilleure survie dans les conditions d’eau de mer avant et après exposition au rayonnement solaire comparée aux autres souches testées. D’un autre coté, le temps de survie le plus réduit est observé pour la souche Escherichia coli qui devient alors un faible indicateur des pathogènes halophiles. Aussi, nous avons noté que le rayonnement solaire dans cette étude serait le facteur le plus influant sur la survie des trois souches bactériennes incubées en eau de mer oligotrophe. Les modifications du profil enzymatique et métaboliques sont plus prononcées chez Escherichia coli et Salmonella, ce qui traduit une forme de résistance et une réponse au passage dans un milieu hostile notamment aux entérobactéries. Cependant, le taux de sensibilité aux antibiotiques est plus apparent chez Vibrio (100%) par rapport à la souche sauvage Escherichia coli (60%) malgré que cette dernière ait totalement perdu son pouvoir de cultiver. Ce résultat souligne la relation entre le pouvoir de résistance aux antibiotiques des cellules VNC et l’historique de la souche bactérienne.